On laisse la violence nous envahir

La violence existe mais on refuse de l'accepter. On rêve d'un monde idéal où "Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil". Elle nous fait peur, on préfère l'ignorer. Mais paradoxalement, en refusant l'existence de la violence, on la laisse nous envahir.

Il faut parfois utiliser la violence pour justement la limiter

Mieux connaître la violence peut être nécessaire. Et parfois même y faire recours afin justement de la limiter.

Il existe des règles qui définissent l'usage légitime de la violence.

Ces règles proviennent d'instances reconnues internationalement. Les connaître permet de s'autoriser à utiliser la violence quand son usage est légitime. Les ignorer au contraire risque d'amener des dérives, par exemple en attisant la vengeance

Ici brièvement exposées, ces règles sont:
- conformité à la morale (non pas pour son bénéfice propre)
- absence d'alternative non violente
- efficacité (bonnes chances d'atteindre le résultat espéré)
S'ajoute la notion de "proportionnalité".

Agir ou de ne pas agir à bon escient

Connaître et respecter les règles du "bon usage de la violence" permet d'agir ou de ne pas agir à bon escient. Si, face à un événement violent, les critères de légitimité ne sont pas remplis, on ne doit pas réagir de façon violente. On évite ainsi de perdre une énergie mal placée et de provoquer des réactions non désirées. On peut se libérer, "déculpabiliser" de ne pas avoir répondu plus violemment. À l'inverse, si ces critères sont remplis, on est en droit d'employer la violence pour limiter cette violence. On peut ainsi l'utiliser avec conviction et en "bonne conscience". Cette détermination apporte une autorité qui augmente les chances de succès.

Ces règles libèrent donc l'esprit, et apportent de la sérénité